Les Morbihannais en pèlerinage à Lourdes en car décapotable
39,00 €
Les Morbihannais en pèlerinage à Lourdes en car décapotable
Année : 1946
Lieu : Lourdes (65)
Crédits : Sylvie Verdi, Collection Privée
Format : JPG
Qualité : 96 dpi
Taille : 2921 px x 2102 px
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Description de la Photo
Les Morbihannais en pèlerinage à Lourdes en car décapotable
Année : 1946
Lieu : Lourdes (65)
Crédits : Sylvie Verdi, Collection Privée
Format : JPG
Qualité : 96 dpi
Taille : 2921 px x 2102 px
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Pèlerinage à Lourdes
Le 11 février 1858, et ensuite régulièrement pendant six mois, Bernadette Soubirous, une petite fille qui ramassait du bois près de la grotte de Massabielle, le long du Gave, à Lourdes fut le témoin -c’est du moins la version attestée depuis 1862 par le Vatican- d’apparitions de la Vierge Marie. Devenue rapidement célèbre, la petite cité des Pyrénées fut bientôt envahie de hordes de pèlerins qui souhaitaient bénéficier des faveurs de la Vierge, et certains furent apparemment récompensés puisque de nombreuses personnes invalides furent guéries de leurs maux incurables. Une basilique fin érigée sur le site en 1876 et les pèlerinages organisés sont devenus une véritable institution.
Dès les années dix, les excursions touristiques dans la région, qui ne manque pas d’intéressants sites naturels, sont devenues la distraction favorite des pèlerins, dès lors qu’ils ne sont pas occupés à leurs pieuses activités. Ces excursions au pic du Ger, aux grottes de Bétharam ou, surtout, vers le cirque de Gavarnie, on peut bien sûr les faire à pied, à cheval, voire à dos d’âne, mais il est évidemment plus commode d’être véhiculé par une automobile.
C’est sans doute un garagiste du coin, plus astucieux que les autres, qui a proposé aux pèlerins-touristes de mettre son automobile à disposition pour les excursions. Si bien qu’à partir des années vingt, ce sont plusieurs compagnies qui proposent leurs services avec des véhicules particulièrement adaptés à cet usage, mais dont le taux d’occupation est généralement proche du maximum, voire supérieur. En effet, dans la période 1920-1935, le constructeur de l’avenue d’Ivry est l’un des principaux fournisseurs des garages ou compagnies qui sévissent dans les Hautes-Pyrénées.
La concurrence n’est bien entendu pas absente, et certaines marques, en particulier Rochet-Schneider et Renault, sont également très bien représentées à Lourdes. Parmi les bons clients de l’avenue d’Ivry, citons le garage Bouriette, le garage Gabach, le garage Marnpuyet, et surtout l’Excelsior Garage et la compagnie « Lourdes – Les Pyrénées ». Les véhicules utilisés sont donc presque toujours des véhicules industriels dotés d’un moteur Sans Soupapes de puissance variable. En 1926, la marque édite même un feuillet publicitaire, qui décrit le « châssis industriel type spécial pour transports rapides », illustré par un autocar de la compagnie « Lourdes – Les Pyrénées » !